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 Constance ► J'affirme le droit et impose le devoir. 
Constance de Bavière
Constance de Bavière
ventrue
✝ Date d'inscription : 21/04/2013
✝ Messages : 275
✝ Points : 45
✝ Âge Réel : 227 ans
✝ Âge Apparent : 24 ans.
✝ Statut : Mal accompagnée.
✝ Thème : ► Rammlied.
✝ DC : Birdy V. Horne & Ligier.
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Mes Disciplines
Génération: IXeme.
Mes Disciplines:

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Constance ► J'affirme le droit et impose le devoir. EmptyDim 19 Mai - 19:40




• Constance-Aloysia de Bavière •

« Be regular and orderly in your life, that you may be violent and original in your work. »

My identity
• Nom : Initialement issue de la maison de Wittelsbach.
• Prénom(s) : Constance-Aloysia, Wilhelmine, Augusta.
• Âge : 227 ans, née en 1786.
• Métier : Prince de Londres.
• Origines : Saint-Empire romain germanique.
• Âge apparent: Vingt-quatre ans.
• Date d’Étreinte: En l'an de Grâce 1810.
• Génération : IXeme.

• Infante de : Maxwell O'Hara.
• Dame de : Une pléiade d’Infants et d’Infantes.

• Disciplines : Endurance • Domination •••• Présence •••••
• Coterie ou Meute : La Très Sainte Camarilla.

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My appearance
Raide comme la justice qu'elle espère incarner efficacement, Constance est pourtant une femme de petite taille au visage rond et juvénile qui n'inspire aucune crainte apparente. Loin des "belles malades" qu’encensait déjà le siècle de son âge adulte, la Ventrue fut de son vivant fort bien en formes, la taille voluptueuse aux hanches larges pour des rondeurs très féminines. Pour autant, ne vous signifiez pas le prince avec une silhouette de contrebasse; elle reste harmonieuse, même si en accord avec les canons de beauté de son époque. Parlant de beauté, il faut plus parler de "beauté naturelle" dans le cas de Constance, plutôt que de coquetterie: elle est certes au fait de son apparence, en prenant soin et se sachant relativement séduisante, mais le Prince a pour credo de "ne point trop en faire", dans tout les sujets. Cela prévaut sur celui de son allure, la première chose que voit les gens.

Car en effet la Ventrue est une femme de calcul. Ses cheveux entre le châtain et le roux sont toujours soigneusement attachés sans artifice ou coquetterie; elle ne porte aucun bijou, aucun objet précieux: même pas une bague ou une montre. Sa garde robe est austère et bien coupée, ne portant jamais que des robes sinistres qui tombent bien droit sur ses chevilles, démodées de presque deux siècles; rien que des cols bien montés brodés de dentelles discrètes, des bottines sobres, des manchettes impeccables. Certains, par dérision, l'ont souvent comparée à une femme de la communauté Amish, dont elle adopte en effet la garde-robe par conviction personnelle mais aussi par cet étonnant anachronisme dont finissent par souffrir nombres de Ventrue, se retrouvant comme "bloqués" dans leurs époques d’Étreinte. Ses canons de beauté sont du même cru: parlez-lui de Coco Rocha ou d'Adriana Lima et elle vous répliquera avec Madame de de Montespan ou la comtesse de Castiglione.

Constance ne se maquille pas, considérant que ce n'est qu’un artifice inutile et qu'il souligne la vulgarité des femmes. Selon elle, son port de tête, altier, royal, lui suffit: elle aime faire ressentir qu'elle fut jadis -et se considère toujours comme- une princesse de sang; une princesse n'a pas besoin de se cacher sous ou essayer de s'arranger avec des artifices: sa grâce lui suffit. C'est cette austérité qui désarçonne chez Constance, entre nombres de Ventrue ostentatoires, flamboyants ou simplement grotesques -mais pas autant que certains Toréadors, préciserait-elle. Sa pâleur est moins mortelle que celle de la plupart des vampires, pouvant passer pour une Mortelle un rien livide, s'accordant avec son allure démodée qui semble comme la vieillir; difficile de ne lui donner que ses vingt quatre ans.

Et pourtant, il n'y a pas que cela. L'on dit que les yeux sont les miroirs de l'âme et dans le cas du Prince, il n'est rien de plus vrai: son regard vert semble capable d'intention que la première impression qu'elle laisse aux gens invalide. Volontiers badin, souvent provocateur, il est son principal outil de communication, bien avant la parole: son visage est mobile et expressif, loin de l'idée de sévérité qu'on lui trouve. Constance a le sourire facile et charmant, exprimant une chaleur insoupçonnée, la laissant toujours nager entre sévérité et séduction, deux facettes d'elle-même paradoxales. Car c'est bien ce qu'est le Prince: une femme paradoxale, jouant sur les impressions, pleine de ressources.

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My mind
"Tu ne te conformeras point à ce monde qui t’entoure". Constance a emprunté cette règle de vie aux Amish parmi lesquels elle a vécu, l'enrichissant cependant d'un enseignement tout personnel: "... mais fais que ce dit-monde se conforme à toi". On pourrait la résumer de cette manière un peu simpliste, ou développer puisqu'il faut savoir dans un premier temps que la Ventrue est , malgré les apparences, une femme de nuances. Sur la généralité, Constance est une femme décidée, énergique et volontaire, dont la vision de la vie et des gens pourrait sembler manichéenne. Femme de principes, donnant une image de rigidité et de droiture, elle est cependant curieuse de tout mais n'en demeure pas moins méfiante, prudente, solide dans ses sentiments et stable dans ses goûts; elle porte fort bien son prénom, en somme.

Si elle aime les choses bien rangées, l'autorité de chacun -surtout la sienne- respectée, le Prince apprécie également de s'exprimer, débattre, séduire et se détendre avec ses quelques amis -des gens bien choisis, bien sûr. Elle n'accorde jamais pleinement sa confiance, ayant eut jadis la preuve que même un ami de longue date puisse vous poignarder dans le dos. Il lui faut ainsi constamment contrôler son environnement, surveiller ses proches: un fond de paranoïa l'habite, comme beaucoup de vieux vampires. Travailleuse, elle est disciplinée et logique mais orgueilleuse, ne visant rien de mieux que l'excellence et en exigeant autant d'autrui. C'est un véritable bourreau de travail pouvant passer des heures à rester concentrée sur le même sujet, ayant une grande résistance morale. En face de l'adversité, la Ventrue suit instinctivement le précepte du: "supporte et abstiens-toi".

Sa fortitude d'âme innée l'aide à garder une attitude de résignation silencieuse dans toutes les épreuves de la vie, car elle a en quelque sorte toujours voulu s'immuniser contre la douleur; avec plus ou moins de succès bien sûr car cela n'est qu'une façade, comme l'on s'en doute. Ainsi, sur la question des sentiments, Constance est discrète et pudique, cultivant une barrière entre les autres et elle-même. Parler de ses états d'âme lui semble impudique, et c'est bien là une chose qui l'horripile. Non seulement ce serait malséant, mais ce serait aussi un faux-pas: il ne faut jamais révéler ses véritables sentiments, à quiconque. L'on pourrait en user contre vous. "Se fabriquer un cœur de pierre pour devenir une grande fille", lui avait dit sa mère quand elle était encore enfant. Elle a part ailleurs été éduquée par des gens qui considéraient que leurs paroles contribuaient nettement moins que leurs actes à l'éducation des enfants, car la parole peut être porteuse de violences, d'attaques, d'injures, d'impureté ou de méchanceté. Aussi Constance a-t-elle comme principe de ne pas suivre les conseils des autres, mais leurs actes et leur exemple.

Elle aime à se croire positive et saine, ne se laissant pas envahir par des pensées néfastes; ce qui est faux, bien sûr. Chacun à son penchant qui l'entraine, même elle. Et des noirs penchants, Dieu sait qu'elle en a. Même si normalement modérée sur le propos, sa rancune est tenace et son pardon difficile si elle est déçue. Elle aime malgré ses dires le beau, et plus particulièrement les jeunes éphèbes dont elle se nourrit exclusivement, à cause de la faiblesse de son clan, et dont elle aime à s'entourer comme des animaux de compagnie. C'est d'ailleurs ainsi qu'elle les voit, vampire à l'Humanité relativement basse. Pour elle, la Camarilla ne défend pas les Mortels, elle ne fait que défendre les intérêts des vampires; voilà toute la nuance. Les sacrifices ne lui font pas peur, même pas de ses proches si cela est pour atteindre son but: on ne fait pas de fumée sans feu. Ainsi la Ventrue s'attache peu, ayant décidé il y a longtemps de fermer la porte de son cœur devenu sec comme du bois mort, selon ses propres dires. La mort n'a pourtant pas amoindrit le feu de la chair de cette dame de fer, être sensuel au possible malgré son apparence propre et sinistre, confessant un penchant coupable pour les imageries homoérotiques.

Persévérante et obstinée, la Ventrue apprécie l'ordre et les traditions, mais n'hésite pas à sortir hors des ornières connues si cela peut lui profiter; car en effet Constance est une opportuniste, considérant les choses et les gens avec pragmatisme. L'image d’opiniâtreté qu'elle s'ingénie à renvoyer aux autres est plus une feinte qu'un réel trait de caractère, bien qu'elle sache camper sur ses positions. Mais elle est en réalité bien plus louvoyante qu’elle ne le laisse entendre. Il y a communément deux grands courants chez elle: d'un côté, il y a ceux qui lui plaisent, avec lesquels elle est charmante, spirituelle, de bonne compagnie... d'un autre, il y a ceux qui lui déplaisent et qu’elle ignore sciemment. Elle ne vous attaquera pas de visu si vous lui déplaisez, mais se contentera de vous offrir le meilleur de son mépris: l'ignorance, la détestation intelligente et digne.

Constance semble stricte, mais son comportement peut parfois déconcerter. Ainsi lorsque en société, on la voit ouverte, aimable sans trop en faire ou plaisantant sur un ton badin, on pourrait aisément se surprendre à la croire quelque peu légère, tout en étant contredit autant par son apparence austère que par son autorité presque agressive, qui lui colle à la peau. Elle-même vous dirait en plaisantant que cela peut faire partie du charme d'une femme de pouvoir. Ou de son armada de combat.
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My story

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I pushed myself into your mind, and said:

« Poor is the man whose pleasures depend on the permission of anothers. »
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Intro.

→ Cela faisait presque cinquante ans que je convoitai cette ville; à présent elle est à moi. Je suis en effet satisfaite. Si j'ai haï Enid Chaplain pour le meurtre -car oui, c'était bien un meurtre- de mon Sire? Oh non, je ne pense pas. Pour la forme alors, pour l'usage. Pour tout vous dire, je détestai Maxwell: il m'a séduite et abandonné, et rien n'est pire que la colère d'une femme bafouée, croyez-moi. S'il m'avait mieux conseillé, j'aurai pu lui pardonné, mais il m'a fait rater mon première rôle; j'imagine que je jouerai mieux le second: celui de tyran éclairé. Bien sur que je suis un tyran, n'est-ce pas votre avis, mon bon ami? J'ai beaucoup d'ennemis au sein même de ma propre secte. Non, je ne les crains pas: ce ne sont que des rats. Celui qui s'essaye à la vrai justice doit s'attendre à être méprisé, craint ou envié. Être aimée ne m’intéresse pas; il est plus efficace d'être craint, je l'ai appris des faiblesses de mon Sire...

Prenez donc un siège, mettez vous à l'aise; c'est une longue histoire que vous me demandez là, et je ne suis pas sûre qu'elle soit aussi passionnante que vous pourriez l'espérer. Je tenterai d'y mettre un peu de formes, si vous le désirez. Rien de spectaculaire; ma vie et ma non-vie sont très similaires, en somme. Ce que je compte faire de la ville? Cher ami, c'est un peu tôt pour me poser ce genre de questions... réparer les erreurs de Maxwell, dans un premier temps, puis le laxisme de Chaplain. Nous allons pacifier Londres, si vous me passer l'expression. Depuis trop longtemps cette racaille venue des Anarchs et du Sabbat vérole cette ville. Nous, nous allons agir, si vous me permettez le pluriel de Majesté. Oui, je suis la tête de cette ville mais avant cela, et rendez-vous en compte, je suis une princesse de sang.

J'ai côtoyé des princes et des princesses, des empereurs même. Mon père était Maximilien de Wittelsbach de Deux-Ponts-Birkenfeld; Maximilien Ier, premier roi de Bavière. Mon parrain n'était autre que le roi Louis XVI de France et il fut jadis question de me faire épouser Eugène de Beauharnais, fils adoptif de l'Empereur Napoléon Ier; ce fut ma cadette Augusta qui l’épousa finalement. Du beau monde, comme vous pouvez le constater. J’essaye d'honorer encore aujourd'hui le sang qui coule dans mes veines; car avant d'être de celui de Maxwell, il est bleu du sang des Wittelsbach et cela restera toujours ma fierté. Je vais vous parler de ma famille, de mon existence: ma vie, ma mort, ma renaissance... et mes succès. Avec pertes et sacrifices parfois, mais j’en suis fière.


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1786.

→ Je suis donc née dans la maison de Wittelsbach, famille souveraine d'Allemagne occidentale et l'une des plus anciennes et des plus puissantes du Saint-Empire romain germanique. Nous régnions sur la Bavière et le Palatinat à cette époque, et durant mon enfance le duché de Bavière fut érigé en royaume par la volonté de Napoléon, mon père devenant le premier roi de Bavière. Je naquis accompagnée de mon frère jumeau Louis et nous furent suivis de près d'Augusta, Caroline, Amélie et Charles, nos cadets. Ma mère, Wilhelmine de Hesse-Darmstadt -dont je porte le prénom en second nom- fut une mère exigeante mais chaleureuse et nous l'aimions tous, du moins dans mes lointains souvenirs. Père épousa en secondes noces Caroline de Bade qui lui donna de nombreuses filles; deux paires de jumelles, deux autres filles, deux garçons. Autant vous dire que notre famille était nombreuse, parfois en relatif désaccord. Le lot de toutes les familles, de sang bleu ou pas. Mon enfance fut tumultueuse, je vous l'avoue: entre la Révolution de 1798 qui nous poussa à fuir au delà du Rhin, la mort de ma mère tandis que je n'avait que neuf ans... je suivi l'évolution de mon père avec mes yeux d'enfant. Son mariage avec la très belle mais très austère Caroline de Bade ne m'enchanta pas beaucoup, mais je n'avais guère mon mot à dire.

J'étais une enfant un peu turbulente, qu'il fallait souvent recadrer au contraire de mon jumeau qui lui était la docilité incarnée. Caroline imposa à la cour de Père un sérieux que d'aucuns jugeaient bénéfique; il semblait que j’étais le petit mouton noir de la faille: une fillette farouche et capricieuse, rebelle aux éducations. Certes j'aimais les cours de piano, les leçons d'histoire... mais j'étais trop dissipée pour me plier à toutes les exigences que demandait ma famille. Pourtant je le du, en tant que princesse. Et lorsqu'à l’adolescence on me désigna Eugène de Beauharnais comme fiancé, cela sembla ravir tout le monde; tout le monde sauf moi. Pourtant durant un voyage du dit garçon parmi nous, je lui déplu fortement, lui tenant tête à propos d'une broutille; je n'aimais pas avoir tort, ou qu'on le pense. Père fut très en colère, et finalement ce fut ma cadette Augusta qui fut désignée pour épouser Eugène. Mais je savais que je ne m'en tirerai pas comme cela: il faudrait que je me marie un jour pour accomplir le devoir de toute princesse: faire proliférer sa descendance. On me présenta donc Charles de Hohenzollern-Sigmaringen, d'à peu près mon âge: nous étions tout deux des adolescents épris de liberté, assoiffés d'arts et de longues promenades. Au terme de plusieurs d'entre elle, il nous est apparu que nous nous plaisions; un plus pour notre futur mariage car les unions telles que la notre sont rarement ménagées par affinité, et nous en étions conscient. Je ne l'aimais pas, et il n'avait pour moi qu'une tendresse complice. Mais nous nous entendions; c'était le principal.

La vie à la cour n'était pas de tout repos, et mon éducation fut très austère; ma belle-mère mettant un point d’honneur à faire de nous quelques parangons de vertu et de pudeur: ce que je devint comme je pu, coincée entre les réalités de ma condition et mes envies d'ailleurs indignes d'une noble de mon rang. Mon frère Louis s'en sortait mieux. Nous partagions le même goût pour les arts -surtout pour les écrits de Goethe- et lui voyageait souvent en Italie. On lui désigna pour future épouse Thérèse de Saxe-Hildburghausen -elle avait un menton fort prononcé à mon goût, mais cela n'était pas si grave- tandis qu'on annonça nos propres noces, à Charles et moi: nous nous marierions la même année que Louis et Thérèse, soit en 1810. Peut-être était-ce parce que nous étions jumeaux mais cette nouvelle nous fit plaisir... vous n'avez pas idée. Charles était adorable, en réalité. Je l'avais un moment soupçonné d'être sodomite aux vues de ses "amitiés précieuses" dont il me parlait, et ses goûts pour certains faits antiques; mais peu importait, au final: pourvu qu'il me mette grosse, et que nous nous querellions pas trop.


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1809.

→ C'est en automne 1809, un an avant la date de mon mariage, qu'arriva celui par qui ma vie allait changer pour devenir cette éternité perturbante. Je vous confesse sans fard que je n'ai jamais été une jeune fille sage, malgré les apparences, malgré mes airs de vertu. Je rêvais d'excès, de scandales: comme l'on fantasme des choses qui ne doivent jamais être, le soir, seule dans son lit. Comme l'on s'imagine des choses pour tenir le coup; un fantasme qui reste un fantasme, pour rendre votre réalité saine et ordonnée. Cet aristocrate anglais venu rencontrer mon frère, se disant adepte des bonnes lecture, fut un objet de fantasme: tandis que mon fiancé passait son temps avec ses "amis", je croisais parfois le soir venu la route de cet étrange et séduisant gentleman et nous faisons un tour dans les jardins, à la faveur de la nuit; ces promenades avaient presque un goût d’interdit pour moi et je les savourai avec délice; Il est très doux de scandaliser: il existe là un petit triomphe pour l’orgueil qui n’est nullement à dédaigner. Il y eut quelques bruits de couloir, ça et là; je n'aimais pas me promener avec des chaperons. Caroline savait que je n'avais peur de rien, ou somme toute, de peu de choses. Comment aurai-je pu savoir que c'était un enfant des Ténèbres qui cherchait à m'engluer dans sa toile?

J'aimais l'excès sans le connaitre; "Constance, je suis homme de la Nature avant d'être homme de la société", m'a-t-il dit une nuit tandis que nous marchions entre les rangées de fleurs, et je compris que j'étais sensée éveiller quelque chose en lui; quelque chose d'un peu incorrect. Si j'avais su... N’écoutez jamais votre cœur, mon enfant, c’est le guide le plus faux que nous ayons reçu de la nature. Maxwell me ravissait: ses discussions étaient spirituelles, ses manières à la fois délicates et ravageuses. Son sourire me transperçait le cœur à chaque fois qu'il s'ingéniait à me l'offrir. A ce jeu là, il y jouait fort bien: adressez-vous plutôt aux passions qu'aux vertus quand vous voudrez persuader une femme et vous serez sur d'être triomphant. Il prit tout le temps dont il avait besoin, prétextant s'acoquiner avec les artistes de la cour de Père; bien vite il me donna les preuves des préférences de mon fiancé, bien que je m'en doutait fortement: les déviances de Charles furent le dernier rempart à abattre pour Maxwell, afin d'obtenir mon intérêt, mon affection, ma vertu.

Je n'aurais pu le prédire: il me mit dans son lit comme la jouvencelle ingénue que j'étais, et je pensai que ce jeu serait sans conséquence. Je l'ai aimé, adulé, vénéré. Je ne pouvais plus me passer de sa présence que j’attendrai avec angoisse chaque soir. Maxwell m'avait invité dans un monde où je ne devais pas être; il m'avait habitée, et aujourd'hui je le sais, assommée de Présence pour affirmer sa prise sur moi. Un soir, il m'a demandé "voulez-vous être une femme ou une princesse?"; cette question m'a longtemps poursuivi, tout comme la réponse que je lui ai donné. Le choix qu'il me donnait était nébuleux pour moi, et le monde dans lequel il me proposait de vivre était pour moi ce que les couleurs étaient à un aveugle de naissance: absolument impossible à me figurer. Il me rendit alors femme pour l'éternité à défaut d'être la princesse d'un temps, et m'enleva à ma famille et à mon mariage juste après celui de mon jumeau Louis. Il me fit promettre de lui rester fidèle, à ses côtés; de mettre de côté cette vie humaine que j'avais toujours connue et de m’éveiller à la nuit; j'étais fascinée. Qui ne l'aurait pas été?

Il m'a appris; j'ai rapidement découvert que mon goût était si raffiné que je ne pouvais boire que le sang de jeunes éphèbes, tout comme Maxwell ne pouvait boire que le sang de femmes vierges. J'ai écouté ses enseignements, sur ma nouvelle espèce et existence: mordre, chasser, cacher ma nature. Et vivre parmi les miens, à présent, loin de ma famille. Selon lui, j’apprenais vite et bien, absorbant les leçons comme une éponge; j'avais cette soif de savoir ce qui m’attendrai dans cette autre vie. J'étais si jeune encore à l'époque. Singulière manie du Bétail de ne pouvoir presque dans aucune de leurs associations se passer de l'idée absurde d'une vie à venir. Peut-être n'était-ce qu'un jeu pour lui, ou n’étaie-je qu'un divertissement car aussitôt que je sus ce qu'il fallait savoir, mon prince charmant disparu dans la nature en me laissant avec le fardeau de la Non-Vie qu'il m'avait offert; je pensais la partager avec lui; que j'ai été naïve. J'appris plus tard qu'il était Prince de la ville de Londres, en déplacement ici même pour quelques affaires. Notre propre histoire n'avait duré que quelques mois et je fus Néonate livrée à moi-même, malgré l'excellence de mon sang mortel et la qualité de mon Lignage immortel. Séduite et abandonnée; je ne lui pardonna jamais et jura sur tout ce que j'avais de plus cher d'employer ma Non-Vie à lui faire regretter ce qu'il m'avait fait. J'avais appris à mes dépends que la naïveté est mère de bien des amertumes; je me jura de ne plus jamais me faire avoir par un homme et durcit mon cœur pour en faire du bois mort. Plus jamais, j'avais dis. Plus jamais.


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1866.

→ J'appris bientôt à mes dépends que la tolérance est la vertu des faibles. Je m'étais insérée dans la société vampirique de Bavière par ma seule conviction, devenant en quelques vingt ans une Harpie, colportant ragots et rumeurs, décidant des tendances; ce genre de choses n'était pas pour moi, jeune femme de bonne famille et éducation, pudique et austère. Tout le monde le savait mais au jeu de pouvoirs, j'étais relativement douée et je commençai au bas de l'échelle. Je voulais rester proche de ma famille mortelle, voir de loin son évolution au travers des âges: jamais je n'aurais imaginer le déclin des Wittelsbach si rapide, je dois bien vous avouer. Moi-même, me croyant de fer contre le feu de la solitude, déchanta quelques part entre 1827 et 1829, lorsque mes yeux croisèrent ceux de la comtesse d'Agoult, dans quelque cour de Provence; je détestai la France, je dois vous avouer: les français me semblaient trop oisifs, trop exubérants. Si Mortelle j'avais rêvé d'excès, il me dégoutait à présent que j'avais le goût amer de la trahison au fond de ma bouche. Un goût de cendre. Mais la comtesse était charmante: sa blondeur angélique, sa naïveté qui me rappelait la mienne... malgré tout, elle était assez spirituelle pour ne pas me sembler sotte à mourir; elle me plut, c'en fut presque contre-nature.

Le temps passa, et madame d'Agoult ne cessa de me ravir: ses apparitions étaient un plaisir pour mes yeux, ses discussions un ravissement pour mon cœur mort. Pour elle je n'étais qu'Aloysia von Birkenfeld, une fille terne et austère de la petite noblesse allemande, en voyage sans son époux resté au pays à cause de son grand âge. Bien vite, je me rendit compte que l'éternité serait un fardeau bien trop lourd pour moi si je la vivais seule; je demandai alors au Prince l'autorisation d’Étreindre, ce qu'il me donna après plusieurs entretiens; je la voulais, et je crois que je la désirai bien au delà que ce que la décence me l'autorisait. Je n'avais pas été éduquée comme cela, pourtant... ce désir de tribade me mit longtemps mal à l'aise; peut-être un peu trop longtemps car malgré toute mes précaution pour la faire mienne, un obscur musicien autrichien, un saltimbanque, moins que rien, me l'enleva pour que jamais je ne la retrouve... ma comtesse d'Agoult... disparue. Prise par ce sale autrichien, ce romanichel; et à nouveau, j'eus le cœur brisé... je retourna finalement dans mon pays de naissance en espérant pouvoir me guérir de ce nouveau chagrin.

Mon frère Louis avait engendré un nouveau roi, Maximillien II. Ce dernier s'était marié avec une prussienne -quelle horreur- et donna naissance à Louis II, un enfant chétif. Surement un roi incompétent. Mais allons bon... De mon côté, je restais Aloysia von Birkenfeld, la petite noblaillonne terne et silencieuse. Ma famille vivait des hauts et des bas, comme toujours. Compromis par sa liaison avec Lola Montez, le vieux roi mon frère pris dans la tourmente révolutionnaire de 1848, fut contraint d'abdiquer en faveur de son fils aîné Maximilien. Maximilien II était un homme cultivé. Il aimait les lettres et les sciences et aurait aimé être professeur d'université; mon neveu me plut et bien que je savais qu'il serait de mauvais ton de me mêler des affaires des mortels, je ne put l'empêcher de tenter d'influencer ma famille. Je voulais participer: n'étais-je pas une de Wittelsbach? Une princesse de Bavière? J'influençai alors le roi au pouvoir, par mon concours, i mena dans son royaume une politique libérale et chercha à unir autour de la Bavière les petits États allemands face à la Prusse et à l'Empire d'Autriche. Je ne faisais que lui souffler des idées, par l'intermédiaire de quelques Goules bien choisie, et des Infants qu'on consentait à me laisser engendrer.

Maximilien mourut prématurément à l'âge de cinquante-deux ans avant les guerres d'unification allemandes, et Louis II monta sur le trône, à dix-huit ans seulement. Son père avait été si strict avec lui... Louis aimait à se costumer …, avait plaisir à faire du théâtre, aimait la peinture et autres choses de ce genre … il aimait faire des cadeaux, argent et objets. C'était un incompris de ses parents, de sa famille... pourtant quelque chose en lui me disait qu'il ferait finalement le plus grand de tout les rois de Bavière, encore plus que mon défunt père. Je passai un temps infini dans le château d'Hohenschwangau, riche de symboles : le château est lié à la légende de Lohengrin et Tannhäuser, le Minnesanger de la Wartburg y aurait séjourné. Louis et moi nous croisons "par hasard" pour la première fois en 1861, durant un opéra du compositeur Richard Wagner, en l'occurrence Lohengrin; il nous conquiert tout deux et nous discutons de longues heures: seul le lever du soleil me fait fuir. J'étais admirative de cette grande taille, de cette beauté angélique, de cet esprit si loin de son temps, rêvant d'ailleurs; comme je l'étais quand j'avais son âge, quand je vivais encore.

Comme vous le constater, j'étais amoureuse de mon petit neveu; le fils de mon propre neveu. En ces temps-là, cela n'aurait pas semblé si étrange que cela: Louis aurait du épouser sa cousine la duchesse Sophie-Charlotte en Bavière, qu'il dédaigna pourtant pour une raison que sa famille ne comprit pas; mais moi, je savais. J'avais déjà eut l'occasion de croiser: mon propre fiancé avait eut ce goût pour son propre sexe. Je tentai de le raisonner quelques temps, mais abandonné l'idée en le voyant s'enfoncer de plus en plus dans la folie et l'autisme; je pris alors la décision de vivre mon amour pour lui au travers de ses "amitiés", changeant en Goules son officier d'ordonnance Paul von Thurn und Taxis et son écuyer Richard Hornig. Ce dernier me donnait sa correspondance avec le roi, que je rédigeai à sa place, vivant par procuration ce triste amour impossible. Je savais bien qu'un jour Louis serait détrôné, car il n'était pas le roi que la Bavière attendait, et dont elle avait besoin; mais il fut le roi, l'unique roi de mon cœur; si touchant, si différent. Le monde l'avait rejeté, simplement. À partir de 1875 il vit la nuit, faisant souvent des promenades avec des chaises ou des traineaux à la pointe de la technique, parfois vêtu de costumes historiques, ainsi que les valets qui l'accompagnaient; j'étais là, pour lui, pour rester à ses côtés malgré sa maladie. Pour profiter de sa présence, comme, et je le savais, il ne vivait plus que de nuit pour me voir. Moi, son amie et sa confidente; juste une amie, Aloysia. Lorsque la Bavière devint vassale de la Prusse, Louis créa son propre monde, dans lequel, loin de la vie réelle, il se sentait vraiment roi. Je sentais qu'il perdait pied et que cela finirait tragiquement.

Suite à cet échec signant la fin de la Bavière indépendante, négligeant les devoirs de sa fonction pour s'adonner à ses rêves et vivant de plus en plus reclus, Louis dépensait sans compter dans la construction de châteaux en Bavière. Confrontés aux dépenses exorbitantes du souverain, les différents gouvernements bavarois soutenus par la famille royale cherchèrent alors à l'évincer du pouvoir... Déposé par un coup d'État du gouvernement en 1886, il est déclaré aliéné mental; mon cher amour est interné en1886 au château de Berg, au sud de Munich, où il décède le lendemain, ainsi que son psychiatre Bernhard von Gudden, au cours d'une promenade après dîner au bord du lac situé à l'orée de la forêt, dans le parc du château. Leurs corps sont retrouvés dans le lac de Starnberg, à proximité de la berge. J'ai songé à milles thèses... une tentative de le faire évader par quelques catholiques voulant instaurer un gouvernement de droite, une fuite pour rejoindre sa cousine Élisabeth -Sissi-, un meurtre, un accident, un suicide... je maudis ceux qui l'ont interné, je tue toutes mes Goules; je détruit de colère deux de mes Infants, je brûle tout mes courriers et regarde ma famille s'enfoncer dans la spirale du déclin, d'Othon Ier déclaré fou lui aussi, de la régence de son oncle Léopold de Wittelsbach et du sixième et dernier roi de Bavière, Louis III. La monarchie bavaroise est engloutie dans la défaite de l'Empire allemand durant la première guerre mondiale et dégoutée de cette vieille Europe pleine de cancers, je décide de m'exiler dans le Nouveau Monde, à la recherche de sérénité...


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1916.

→ Aussi étrange que cela puisse vous paraitre, je trouva refuge dans une communauté anabaptiste vivant de façon simple et à l’écart de la société moderne, en Pennsylvanie. Ils se faisaient appeler les Amishs et leur mode de vie me semblait si anachronique... j'appris bientôt que chaque communauté Amish est indépendante et a sa propre tradition et vit dans cet "isolement" un moyen de m'intégrer à eux, profitant qu'ils soient coupé du monde; je délaissa le monde que j'avais toujours connu, prenant la robe sombre et la coiffe blanche, jurant sur la Bible: je n'y croyais pas un instant, et n'en pensai pas un mot. Mais j'avais besoin de sérénité, de m'isoler. Une "maladie de peau" me faisait éviter le soleil et bientôt grâce à mon haut niveau de Présence, je devins appréciée de la communauté qui me considérèrent comme l'une des leurs; ils furent si saturés de mon influence que personne ne se questionna sur mon allergie au soleil. Cela dura longtemps, en terme de Bétail; je les Dominais, les abrutissait de Présence et personne ne se plaignait en me donnant leurs fils premiers nés: les plus beaux et les plus vigoureux des jeunes hommes dont je me nourrissais avec parcimonie cependant: ils restaient une communauté isolée, et trouver de jeunes gens était ardu. Je ne compatissais plus: les années passées dans la Non-Vie et mes déceptions avaient porté de terribles coups d'estoc à mon Humanité: les Mortels ne sont bien que de la viande, du Bétail. Je me considérais comme une sorte de bergère, et ils n’étaient que mon troupeau...

J'ai été cruelle, je l'admet, surtout sur la fin de notre "association". Mais finalement la cruauté, bien loin d'être un vice, est le premier sentiment qu'imprime en nous la nature: l'enfant brise son hochet, mord le téton de sa nourrice, écrase les insectes bien avant que d'avoir l'âge de raison. Je ne me formalisai pas d'être bienfaisante avec mon Bétail. Juste assez pour qu'ils m'écoutent et survivent pour me nourrir. Que je ne vieillisse pas ne les troubla pas non plus, ces animaux dociles: je maitrisais mon sujet pour ne pas briser la Mascarade; pourquoi pensez-vous que j'eus choisi une communauté isolée et indépendante? La nourriture à portée de main, et la solitude, loin de mes frères vampiriques. J'appris la sobriété, l’austérité; j'appris à me spolier, à refuser l'inutile. La vie me sembla bien plus simple ainsi, avec pudeur, ordre, propreté, loin du faste et des intrigues; cela dura presque quarante ans, jusqu'à ce qu'un prêtre issu d'une autre communauté vienne nous rendre visite et découvre ma supercherie, convaincu d'avoir affaire au Diable. Pour couvrir mes arrières et la Mascarade, j’ordonnai à ma communauté de mettre à mort le prêtre, puis déchaina ma Présence pour semer la zizanie: le village parti en flammes, et ils entretuèrent pour gagner mes faveurs; des faveurs imaginaires. Certains se donnèrent la mort par dépit, d'autres pour quelques querelles de familles. Le résultat fut là: il n'y eut plus âme qui vivait et plus aucune preuve de mon existence ni de mon passage. Je suis partie dans la nuit, sans rien avec moi. Je n'en avais pas besoin.

Me pensez-vous cruelle ou inhumaine? Qu'auriez-vous fais, si vous aviez eut ce pouvoir de fascination sur les foules? Je voulais être seule; je voulais me guérir; des gens sont morts pour cela et c'est fort dommage. Mais tout fonctionnait bien avant l'arrivée de ce prêtre. Il faut couvrir ses arrières, et protéger notre secret; si je ne l'avais pas fait, peut-être aurions nous eut des ennuis; moi certainement, en tout cas. Le sort des autres doit être toujours nul dès qu'il s'agit de notre bien-être. Je puis vous dire que cette expérience me changea à jamais. Je n'ai pas pitié, mon ami; je n'ai plus de pitié à donner,  car elle est traitresse; il n’y a de dangereux dans le monde que la pitié et la bienfaisance, la bonté n’est jamais qu’une faiblesse dont l’ingratitude et l’impertinence des faibles forcent toujours les honnêtes gens à se repentir. Je l'ai appris chez les Amishs, qui se disaient vertueux et bienfaisants. Ironique, n'est-ce pas?


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1952.

→ Peut-être que l'heure funeste de la vengeance avait sonné et que je ne l'avais pas entendu; peut-être qu'il était temps de poursuivre ma quête personnelle au lieu de me disperser aux quatre vents. Je suis revenue dans le Vieux Monde, en Angleterre. Londres, où vouliez-vous que je me rende d'autre? La vieille Londres. Cette ville est une fille de joie -elle se dévêtit seulement pour l'argent-, le front pleins de tâches de vieillesse et les dents pourries recouvertes d'or; elle est grasse et pourtant si charmante, si vieille et pourtant toujours belle, quand elle poudre sa peau fripée et danse pour vous, contre de l'argent. Et si vous tenter de l'embrasser, elle vous mord jusqu'au sang; c'est pourtant la plus belle ville du monde. La ville du Prince Maxwell, mon Sire; celui qui m'a abandonnée à ma nouvelle vie après m'avoir juré m'offrir la nuit, le monde et son amour éternel. Prince charmant de pacotille; j'appris qu'il était toujours Prince et entrepris de me présenter. Quelle ne fut pas sa surprise... je savais que cela pourrait me créer des problèmes, mais je savais aussi que Maxwell en aurait; nous nous sommes vus et sommes parvenus à un accord: il avait certes demandé la permission de m'Étreindre au Prince de l'époque, mais m'avait délaissée alors que je savais si peu... On officialisa notre filiation pour ne pas que le Prince se retrouve le bec dans l'eau et je jouais alors la comédie, et  un jeu dangereux: j'avais en tête la plus froide de toute les revanches, le chantage.

Maxwell m'avait abandonnée avant la date de Libération; je n'avais jamais été libérée et cela, je lui dis que j'allais en parler aux Archontes. Mais avant cela, j'abusai de ma Présence sur lui pour lui ôter l'envie de me donner la Mort Ultime et se retrouver coincé. Le prix de mon silence? La place de Primogène Ventrue, lorsqu'elle se libérerait. Ce n'était pas tant que je recherchai le pouvoir immédiat mais je devais me faire connaitre et apprécier de mes pairs. Le népotisme me semblait galement un bien vilain défaut tout à fait plaisant à exposer au Primogénat en en affublant Maxwell; imaginez plutôt: son Infant dans le corps des Primogènes. Je me plains, demanda à faire mes preuves au delà de cette promotion si... "humiliante". J'étais droite et honorable, d'aspect noble et propre; ce n'était qu'une apparence. Une fois à la tête de mon clan, je pris les commandes des anciennes amitiés du précédent Primogène: je récupérai ses actions en bourse, ses Goules, ses contrats pour étendre mon influence sur le monde financier de Londres. Je pris le contrôle d'une des cinq plus grandes banques britanniques, la Barclays Bank; de l'autre côté, je m'ingéniai à être appréciée de mon clan, disponible pour mes frères, prompte à régler les querelles. Ils m'appréciaient pour la discrétion, la noblesse de mon sang royal mais surtout... savez-vous pourquoi?  Parce que je résolvais tant de problème; problèmes que j'avais moi-même crée:  c'est la technique "problème-réaction-solution".

Je crée d’abord un problème, une "situation" prévue pour susciter une certaine réaction de mes pairs, afin qu'ils soient d'eux-mêmes demandeurs des mesures qu'on souhaite leur faire accepter. Par exemple laisser se développer la violence urbaine dans un coin de la ville, afin qu'on me demande plus de surveillance au détriment de la vie privée de certains; je peux ainsi placer autant de Goules que je souhaite pour espionner le quartier que je veux. Faire renoncer un Ancien du clan à certaines de ses entreprises? Une ébauche de promesse de crise économique dans le secteur qu'il dirige pour lui faire accepter comme un mal nécessaire le recul de ses droits et le démantèlement de quelques unes de ses entreprises... je creusai mon trou de cette manière, jetant mes scrupules au feu tout en gardant mes dehors de femme inflexible et honorable. Je bois à la bêtise de mes frères tout en me méfiant d'eux: ils allaient devenir ma force et je ne devais pas les sous-estimer; pas maintenant. Maxwell constatant mon succès et mon ascension commença à s'intéresser à nouveau à moi, vantant auprès des Anciens son choix si judicieux... faut-il toujours qu'il soit aussi abject; je le haïssais. Et pourtant je du cacher mes sentiments; je lui souriais, j'étais agréable, me recomposant une fausse âme de midinette juste pour endormir sa confiance. Un jour, il payerai. Pour l'heure, je devais le reconquérir et enfouir au fond de moi toute la haine qu'il m'inspirait.


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1983.

→ L'érotisme est un pouvoir illimité, démesuré; il faut le craindre. Il a un empire sur les Mortels, et parfois même sur notre propre espèce et c'est en cela qu'il me fascine. L'esprit de Maxwell était aussi faible que sa chair, et il était bien plus impopulaire dans les années quatre-vingt qu'il ne le fut jadis, prenant des mesures discutables et se tirant beaucoup trop de privilèges visibles; encore un qui ne savait pas cacher ses restes de table et pots-de-vin. Je l'assistai pourtant, savourant le moindre de ses faux-pas en m'indignant de ses décisions avec mes confrères. Dieu qu'il faisait un piètre Prince, surtout depuis qu'il faisait commerce avec les très controversés Disciplines de Seth. Lorsqu'il se sentait trop laxiste, le Prince prenait des mesures tyranniques pour balancer; mauvaise idée: je l'approuvai à cent pour cent pourtant, le laissant s’enfoncer seul dans l'impopularité et le vice que lui procuraient les Sethites; avec un peu de chance, la vengeance ne viendrait pas de ma main. Pour le reste, je cédai à ses caprices, ses envies; comme si ma possession était facile et acquise depuis toujours pour l'inciter à faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion. Cela peut sembler simple raconté ainsi, mais la tâche fut longue et ardu: Maxwell n'était pas un Nouveau-Né dans le Monde des Ténèbres, et restait mon Sire. Je devais être prudente.

Il couvait une idée de révolte contre lui, je fini par l'apprendre; de la part d'une meute de Brujahs de plus en plus populaire nommée "The Dharma Bums" -les Clochards Célestes; du roman de Jack Kerouac du même nom je crois-, accompagne de quelques Gangrels: quelques immortels hippies et Beatniks mené par le charismatique Brujah William Blackburn. Ils avaient visiblement apprit que Maxwell a contracté nombre de marché avec les enfants de Seth. Il était évident que le Prince se laissait de plus en plus aller sous l’influence des Serpents, aux dépends de la ville, ne vivait que pour ses caprices, livrant presque la ville aux pernicieux Séthites dans de folles transactions. Ils finirent par me rendre ce service de monter un mouvement de révolte sans que je n'ai à me salir les mains; je ferma les yeux sur William Blackburn et sa lutte pour devenir le nouveau Prince. Maxwell n'avait déjà plus le soutient du Primogénat; c'était à présent qu'il fallait agir pour les révolter, et pour de me faire oublier. Lorsqu’ils investir la demeure de mon Sire où je me trouvai avec l'idée de nous supprimer tout les deux, je du faire de mon mieux pour leur faire comprendre que je n'étais pas du côté du Prince. Et pour cela il n'y avait qu'un unique moyen: la trahison.

Je leur livrai l'endroit où s'était caché mon Sire, jura par tout les diables qu'il n'avait cesser de me manipuler et m'abuser; la suite, vous la connaissez: ils se battirent comme des lions, épaulés dans l'ombre par ceux qui avait moins de courage ou moins de capacités qu'eux. Beaucoup périrent, d'autres abandonnèrent et William même, figure de cette révolte, mourut de sa Mort Ultime la nuit finale de leur affrontement avec le Prince; la Gangrel Enid Chaplain prit la Non-Vie du Prince pour son ami, et pour Londres surtout mais comprenant que la figure de proue de leur mouvement avait perdu la vie, ses espérances chutèrent. Elle sortit finalement du palais de l'ancien Prince et s'autoproclama Prince. Beaucoup raillèrent un Prince Gangrel, sorte d’aberration nécessaire. Moi, cela me convenais: Enid ne me fit pas chasser, comprenant que Maxwell s'était servi de moi et me laissant la place de Primogène de mon clan parce que selon elle, j'avais la connaissance nécessaire, et les Ventrues appréciaient ma discrétion et mon efficacité. Sand demander mon reste, je me suis faite oublier durant tout le règne de cette vieille louve au cœur bien trop tendre pour être un dirigeant: je savais qu'un jour il y aurait possibilité de doubler cette vieille hippie.


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2013.

→ Comme beaucoup d'entre nous s'y attendaient, Chaplain était un Prince modéré, assez impopulaire, réfléchissant beaucoup et ayant peu d'audace. Sa tendance à prôner la tolérance et à considérer que nous étions tous frères défrisa les plus vieux vampires de la Tour d'Argent, principalement des représentants de mon clan. Et le temps a passé, prouvant que les Caïnites sont une espèce faite pour attendre. Nous avions le temps de voir venir les choses attendues: l'impopularité de Chaplain, les colères des Anciens, l'incrédulité du Primogénat. J'ai fait suivre le Prince pour découvrir qui elle était, ses forces et ses faiblesses et la chance ne me sourit qu'il n'y a très peu de temps: j'appris qu'elle avait eut un fils de son vivant, un certaine Neal Chaplain; un enfant albinos abandonné dans les rues de Whitechapel par sa mère, à l'époque prostituée; il est beau, le Prince des Cockneys, avec son accent du Bas Londres et son passé de putain. Mais le plus amusant pour moi fut de découvrir, dans les archives qu’avait tenu mon Sire de son vivant, le nom de ce même fils estampé à chasser: un Tzimisce. Et ce Démon là était devenue Évêque du Sabbat; croustillante découverte.

Le plus fort restait le fait de connaitre le goût de la vieille Gangrel pour la tolérance et la bonté d'âme: mes Goules me rapportèrent un bien étrange fait, un soir: Enid Chaplain avait vu son fils à plusieurs reprises; sautant sur l'occasion, je lui demanda audience: elle ne nia même pas. Je savais bien que cela ne changerait rien pour elle, et qu'elle était une fidèle de notre Très Sainte Camarilla. Mais du côté de son Évêque de fils, cela posait un problème et c'était également pour moi une occasion de rentrer dans les bonnes grâce des Anciens et du Primogènat: je dénonça alors le Prince pour trahison, livrant des preuves de ses entrevus avec le Tzimisce. Elle ne fit même pas d'histoire; pour me donner une bonne image, je la défendit -ce n'est pas une démarche aussi hypocrite que vous pourriez le penser- bec et ongle: Chaplain avait été un Prince juste et droit, mais ses amitiés nous mettaient en danger; je cherchai à lui éviter la peine maximale et l'idée de haute trahison; le Conseil se déplaça à Londres et il fut décidé d'un commun accord d'exiler Enid et de la bannir de la Camarilla, plutôt que de lui ôter la vie. L'Ancien Prince partit la nuit suivante, sans rien emporter avec elle; elle n'avait selon ses dires besoin de rien; j'avoue qu'elle restera une femme que j’admirerai toujours. Mais en politique, cela ne compte pas.

J'accéda au trône par mon sang Ventrue, Primogène respecte et Caïnite mondain, ayant fait ses preuves dans l'art du redressement et du maintien de l'ordre. Je dirigeai initialement les grandes banques de la ville mais hérita du système judiciaire qui appartenait traditionnellement au Prince: argent et police; un cocktail parfait. Il y eut fort à faire durant mes débuts, entre repousser la racaille Anarch à la lisière de Soho et mater ceux qui pensaient que j'étais aussi débauchée que mon Sire; de nombreux Brujahs m'accusèrent de vouloir me poser comme un tyran éclairé. Je ne suis pas dupe de leurs stratégies et réagi en douceur et subtilité: en différé, par la culpabilisation. Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution! Tout simplement. Additionnez un peu de stratégie de la distraction pour faire passer plus discrètement certaines mesures discutables mais nécessaires, et le tour est joué. Cependant ne vous leurrez pas: je ne suis pas Mxwell; ce que je fais, je le fais pour mes semblables et la Camarilla, et manipuler n'est pas tant dans ma nature: la manipulation n'est pas une fin en soi et je n'aurai pas l'indécence de me réduire à cette facette de ma personnalité. Je sais seulement qu'il est possible de devoir manipuler; les gens, les faits. Les dires, comme des armes et des outils; au contraire de mon Sire, je ne suis pas égoïste. Au contraire de Chaplain, je ne suis pas convaincue de la bonté de notre espèce. Je suis simplement le nouveau Prince de Londres, avec une lourde charge: celle des fautes de mes prédécesseurs.

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Re-bienvenue en vieille morue rabbit (si ça gêne pour ta fiche, hésite pas à supprimer XD c'était juste pour dire vieille morue)
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Constance ► J'affirme le droit et impose le devoir. EmptyVen 24 Mai - 11:02

Merci ma dark morue, j'ai hâte de venir vous péter dans la dentelle. <3

Bref, ma fiche sera bientôt finie, l'histoire de Louis II et de Sisi (référencess historiqueeeess, quand vous nous cassez les c...) n'est pas facile à insérer. ---> (j'vous aime, adulez-moi.)
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*adule*

Donnez moi du boulooooot L
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J'ai terminé ma fiche! ♥
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