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 La Bête, la Frénésie et le Rötschreck. 
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La Bête, la Frénésie et le Rötschreck. EmptyMar 16 Avr - 17:21

La Bête, la Frénésie et le Rötschreck
Ce qui est en chaque Vampire

    Derrière la fausse civilité de la Camarilla et la prétendue camaraderie du Sabbat se cache une terrible vérité. Les vampires sont des monstres, possédés par une Bête intérieure. Si, comme les humains, ils ont la capacité de contrôler leurs bas instincts, ils échouent parfois. Lorsque cela arrive, la Soif et la Bête deviennent incontrôlables et nul n’est plus à l’abri. Les anciens vampires appellent la sauvagerie qui s’ensuit « succomber à sa Bête Intérieure ». les jeunes l’appellent plus simplement Frénésie.

    I) La nature de la Bête:

    Durant une frénésie, un vampire laisse littéralement et en général involontairement, libre cours aux instincts les plus sombres de sa nature vampirique. Il est dévoré par la rage ou la soif, incapable de – ou ne voulant pas – tenir compte des conséquences de ses actes. Amis, ennemis, amants, moralité : plus rien de cela ne compte pour un vampire en frénésie. Si la frénésie est causée par la Soif, le vampire se nourrit de la personne la plus proche sans égard pour le bien être du calice. Si le vampire est en colère, il fait tout ce qui est en son pouvoir pour détruire la cause de sa colère. Un vampire saisi par la peur ne recule devant aucune abomination pour échapper à la source de sa terreur, quelles qu’en soient les conséquences. Le vampire est totalement livré aux plus bas aspects de sa nature, oubliant les attitudes qu’il présente habituellement au monde. Pour résumer, on peut dire qu’il est la Bête.

    Au sein de la Camarilla, succomber à la frénésie est un signe de faiblesse, une perte de contrôle humiliante. Les vampires qui y succombent souvent, et notamment en public, courent le risque d’un ostracisme social, ou pire. Si de nombreux vampires de la Camarilla sont bel et bien des monstres, les lois de la Mascarade et la simple politesse imposent un contrôle total de la Bête. Ceux qui n’y parviennent pas ne sont pas des vampires mais des animaux, et doivent être mis hors d’état de nuire pour le bien de tous. Au sein du Sabbat, la frénésie est considérée comme un besoin naturel, comme celui de manger ou d’avoir une activité sexuelle chez les humains. Les vampires du Sabbat se moquent de l’attitude de la Camarilla vis-à-vis de la frénésie, et y voient l’incapacité des faibles à accepter leur nature de prédateurs.

    Ainsi les membres du Sabbat ne cherchent pas à empêcher la frénésie, mais plutôt à la contrôler et à l’utiliser à leur avantage. Bien des événements peuvent provoquer la frénésie, mais la rage et la soif sont les causes les plus répandues. Il est dangereux de provoquer ou d’humilier un mort vivant. Pour cette raison, les vampires de la Camarilla dissimulent les menaces et insultes par des paroles subtiles et à doubles sens, évitant ainsi de provoquer des crises soudaines à l’Elysium ou lors de conclave.

    II) Rötschreck; la Frayeur Rouge:

    S’il y a peu de choses qui peuvent blesser un vampire, et si beaucoup de Damnés prétendent se moquer de leur immortalité, certaines choses effrayent tous les vampires. La lumière du soleil et le feu peuvent provoquer une panique et entraîner la fuite ou la lutte à mort. Sous l’emprise du Rötschreck, un vampire fuit aveuglément la source de sa peur, abattant tout ce qui se dresse sur son passage, ami ou ennemi. Le Rötschreck est très similaire à la frénésie, comme si la Bête assurait son contrôle en cas de colère, mais aussi en cas de grande peur.

    Des stimulus ne présentant pas de caractère de danger immédiat ou restant sous le contrôle du vampire ne risque guère de provoquer un Rötschreck. Par exemple, un vampire qui voit quelqu’un allumer une cigarette dans une boite de nuit ou un feu de cheminée chez un allié sera mal à l’aise mais ne succombera sans doute pas à la Frayeur Rouge. Par contre, si la même cigarette est dirigée de façon menaçante vers lui, ou si le feu de cheminée se met soudain à ronfler…

    III) Golconde et autres moyens de salut:

    Pour la plupart des vampires, leur condition équivaut à la damnation éternelle. De nombreuses légendes disent du vampirisme qu’il n’est pas seulement la malédiction de Caïn, mais celle du Diable lui-même. Être un vampire signifie être à tout jamais rejeté des hommes et de Dieu, et une non-vie d’horreur conduit forcément à l’Enfer. Même les vampires qui méprisent de telles « superstitions » voient un enfer quotidien dans leur Bête, leur Soif et l’ennui qui vient avec les siècles d’existence.

    Il n’est alors pas surprenant que certains vampires parlent d’un état de conscience qui permet de transcender leur soif et leur colère éternelles. Les vampires qui ont atteint ce niveau, appelé Golconde en référence aux mythiques et inaccessibles richesses de l’ancienne ville de l’Inde, auraient maîtrisé la Bête au point que celle-ci ne dirige plus leurs actes. Bien que toujours dépendants du sang, les vampires arrivés à Golconde en ont beaucoup moins besoin que leurs frères moins évolués. Ils ont si bien dompté la Bête qu’ils ne craignent plus d’en perdre le contrôle. Ils ne sont plus des vampires à proprement parler, mais des membres d’une espèce plus évoluée.

    Selon les légendes, Golconde n’est connue que de très rares élus, qui ne participent plus ni au Jyhad ni à la société des Damnés. Ils vivent dans des endroits reculés, avec les animaux sauvages et les oiseaux du ciel. Même les loups garous respectent les maîtres de Golconde, qui ne sont plus des Damnés mais des Saints. Les vampires à Golconde reviennent parfois dans la société des morts vivants, à la recherche de disciples à guider sur le chemin du salut. Mais toujours dans le plus grand secret, car le Jyhad ne les aime pas et ils ne veulent surtout pas y participer.

    Parmi la Camarilla, Golconde est considérée comme une fable plaisante, mais une fable tout de même, une allégorie qui demande à chacun de conserver son Humanité. On dit que certains membres de l’Inconnu possèdent les secrets de Golconde et aident activement ceux qui veulent l’atteindre. Mais il y a tellement de rumeurs les concernant. Le Sabbat quant à lui, considère Golconde et ceux qui la recherchent comme étant indignes des vampires : les loups ne cherchent pas à imiter les agneaux.

    Rechercher Golconde n’implique pas seulement de chercher des savoirs cachés, mais également sa vérité intérieure. Il est certain que les vampires qui veulent l’atteindre doivent ressentir, et afficher, des remords. Plus le péché est grand, plus la pénitence nécessaire est importante. Les vampires qui veulent rejoindre Golconde doivent retrouver la famille de leurs anciennes victimes et demander pardon, protéger les faibles et tenter de rendre meilleur le Monde des Ténèbres.
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