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 Liens du Sang & Diablerie. 
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Liens du Sang & Diablerie. EmptyMar 16 Avr - 17:20

Liens du Sang & Diablerie
Pouvoirs, Entraves et Damnations.

    I) Les liens de sang:

    Une des propriétés les plus extraordinaires et terrifiantes de la vitae des vampires est sa capacité à réduire en esclavage n’importe quelle créature qui en a bu trois fois. Chaque gorgée du sang d’un vampire en particulier donne à celui-ci un contrôle plus étroit de celui qui le boit. Si un être boit trois fois, lors de trois nuits différentes, le sang d’un même vampire, il est victime de ce qu’on appelle un lien de sang. Un vampire qui impose un lien de sang à un autre est appelé le régnant, alors que celui qui est lié est appelé le soumis.

    Le lien de sang est une des sensations émotionnelles les plus puissantes que l’on puisse connaître. La victime d’un tel lien est totalement dévouée à son régnant et fera n’importe quoi pour lui. Même les utilisations les plus puissantes de la Domination ne peuvent surpasser le sentiment d’un soumis pour son maître.Le lien de sang est surtout utilisé pour réduire en esclavage des mortels et des goules, mais les vampires peuvent également se le faire subir les uns les autres. Le pouvoir du lien de sang est tel que le plus puissant des anciens peut être sous le joug d’un nouveau né. De ce fait, le lien de sang est au cœur de la stratégie du Jyhad. On dit que certains anciens tiendraient secrètement des dizaines de vampires sous leur joug.

    Le lien de sang est une forme altérée et pervertie de l’amour véritable. Certains soumis pourront faire n’importe quoi, y compris se suicider, pour l’être aimé. D’autres personnes ont des principes de vie plus solides, et n’y dérogeront pas. Un lien de sang, une fois noué, est quasiment impossible à briser. Le soumis est sous la dépendance totale et exclusive de son régnant. Il ne pourra être lié par un autre vampire, sauf si le premier lien est « naturellement » brisé. Lors de la création du lien de sang complet, les sentiments plus faibles sont balayés. Des vampires amoureux se lient parfois mutuellement dans un lien de sang ; c’est ce qui approche le plus, chez les morts vivants, de l’Amour. Mais même ce sentiment peut se transformer en dégoût ou en haine au cours des siècles et rares sont les vampires qui se font suffisamment confiance pour tenter l’expérience.

    Un lien de sang est très puissant, mais l’est davantage encore s’il est entretenu par des absorptions régulières de sang. Abreuver un soumis renforce souvent le lien, et le priver de vitae peut l’atténuer avec le temps. Et comme dans toutes relations, la courtoisie et la gentillesse sont très importantes. Un soumis bien nourri et bien traité sera de plus en plus amoureux, tandis qu’un autre méprisé et humilié pourra être rongé par le ressentiment, voire la haine.

    Première gorgée : Celui qui boit commence à ressentir de façon intermittente de forts sentiments envers le vampire. Il peut rêver de lui, ou se trouver « par hasard » très souvent en sa présence. Il n’y a pas d’effet mécanique à ce niveau là : tous les infants ont ce niveau vis-à-vis de leur sire, puisque l’Etreinte implique l’absorption de son sang. Les infants peuvent aimer ou haïr leur sire (ou les deux en même temps), mais sont rarement indifférents.

    Seconde gorgée : Les sentiments de celui qui boit le sang deviennent plus forts et commencent à influencer son comportement. S’il n’est pas l’esclave du vampire, celui-ci est définitivement un personnage important dans sa vie. Il agira pour lui plaire, mais peut par un effort de volonté, tenter de lui nuire directement. L’influence du vampire est telle qu’il pourra le persuader ou lui donner des ordres avec peu d’efforts.

    Troisième gorgée : Le lien de sang est total. À ce niveau, celui qui a bu est totalement lié au vampire. Le régnant devient la personne la plus importante à ses yeux : un amant, les amis et même les enfants passent au second plan dans cette passion exclusive.

    II) La diablerie:

    Il y a quelque chose que les anciens craignent plus que le feu et la lumière du soleil. C’est le péché connu sous le nom de diablerie, ou Amaranthe. Dans la société de la Camarilla, la diablerie est le pire crime, et ceux qui la pratiquent son châtiés avec la dernière sévérité. Elle est honnie et crainte comme peut l’être le cannibalisme chez les mortels. Les vampires du Sabbat et les guerriers du Clan Assamite sont connus pour pratiquer fréquemment la diablerie, une raison supplémentaire pour laquelle les anciens les haïssent.

    Une diablerie consiste tout simplement à se nourrir d’un vampire comme on le fait d’un mortel. Ce faisant, le meurtrier consomme non seulement le sang de sa victime (et le sang d’un vampire est de loin plus doux que celui du mortel le plus goûteux), mais également son pouvoir. En volant la vie d’un vampire plus proche de Caïn, on peut enrichir sa propre vitae. Le plus jeune vampire peut ainsi gagner le pouvoir des anciens, s’il a le courage et la force de les vaincre.
    Les anciens appelaient autrefois ce crime l’Amaranthe. On dit qu’une fleur d’amarante était offerte à la victime une semaine avant qu’elle ne soit chassée. Les légendes des vampires rapportent de sombres histoires d’infants trahissant et se nourrissant de leurs propres sires. C’est pour cette raison plus que toute autre que les anciens affichent une telle défiance vis-à-vis des nouveaux nés.

    Un vampire souhaitant commettre une diablerie doit boire tout le sang de sa victime. Une fois cela accompli, il doit continuer de sucer pour, selon la légende, arracher l’âme de la victime de son corps et l’absorber. L’effort nécessaire est monumental, car l’âme d’un vampire est tenace et s’accroche désespérément à la non-vie, espérant régénérer son corps et se lever une fois encore. Un vampire commettant une diablerie est très vulnérable aux attaques. Le combat demande une concentration absolue et s’interrompre ne serait-ce qu’un instant annule toute chance de capturer l’esprit de la victime.

    S’il a réussi son forfait, le diaboliste est submergé par l’euphorie. La sensation est semblable à un orgasme, mais bien plus puissante, si puissante que certains vampires en sont devenus dépendants. Tous les vampires craignent ceux qu’ils appellent les « dévoyés », car leur recherche des plaisirs de l’Amaranthe en fait des dangers pour chacun. Même les vampires trop faibles pour offrir du pouvoir son dévorés par simple plaisir. Le véritable bénéfice de la diablerie devient évident si le diaboliste boit la vitae d’un vampire de génération inférieure. Le diaboliste vole littéralement le pouvoir et la puissance du sang de la victime et abaisse ainsi sa propre génération, se rapprochant du pouvoir mythique de Caïn. Tous les bénéfices d’une génération plus basse reviennent au vampire.

    Commettre une diablerie semble être le meurtre parfait pour de nombreux nouveaux nés. Il n’y a pas de corps, puisque le cadavre d’un vampire mort vivant depuis plus de dix ans se transforme très rapidement en un tas de moisissures impossible à identifier. Et sans preuve matérielle, même le prince le plus tyrannique aura du mal à accuser quelqu’un de meurtre. Mais ceux qui ont commis cette atrocité apprennent rapidement qu’ils portent en eux les preuves du forfait. Les vampires doués d’Augure peuvent détecter un diaboliste en utilisant la Perception de l’aura. L’énergie volée de la victime se mêle à celle du diaboliste, laissant d’épaisses marques noires dans son aura. Ces marques sont aussi visibles que des traces d’huile de moteur sur un verre en cristal, recouvrant les couleurs plus pâles de l’aura du vampire et trahissant ainsi son crime.

    Tous les vampires ne connaissent pas les traces laissées par la diablerie. Des jeunes vampires pourront s’interroger sur le sens de ces taches. Mais la plupart des anciens en connaissent la signification, et peuvent parfaitement demander que le diaboliste soit immédiatement châtié, ou garder cette information pour un chantage futur. Ces marques restent évidentes durant un nombre d’années égal à la différence des générations du criminel et de la victime. De plus, les adeptes de la Thaumaturgie peuvent utiliser la Branche du Sang pour détecter le péché du diaboliste, même des siècles plus tard. Pour cette raison, et pour bien d’autres, les pratiquants de l’Amaranthe craignent les Tremeres.

    Un vampire sans perception spéciale peut également sentir une « souillure » chez le diaboliste ». Durant un mois par génération d’écart avec sa victime, le diaboliste émet une « vibration » qui met mal à l’aise les vampires les plus sensibles. Le vampire en question n sait pas ce qu’a véritablement fait le diaboliste mais ne sera pas à son aise dans son voisinage. Quelques rumeurs parlent de diabolistes qui adoptent des attitudes de leur dernière victime, surtout si elle avait une grande force psychique ou était d’un sang beaucoup plus puissant. Si c’est vrai, et si l’âme d’un mort vivant très puissant peut se manifester dans le corps de son meurtrier, les implications sont terrifiantes, surtout à la lumière du Jyhad.

    Enfin, pour les vampires de la Camarilla et ceux qui adhèrent à la Voie de l’Humanité, la perte d’Humanité doit être prise en compte. La diablerie est pire que le meurtre : l’Amaranthe absorbe littéralement l’âme de la victime, lui niant toute chance de trouver le repos.
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